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Théière signifiant "bol à couvercle" en chinois. Utilisé en Chine depuis la dynastie Ching (1644-1912). Un gaiwan (prononcer gaïwan) est assez petit pour être saisi dans une main.
Parfait pour les infusions multiples, le plus souvent pour les thés oolong, verts, blancs et pu erh. Les thés noirs ("thés rouges" en Chine) sont moins susceptibles de conserver leur saveur lors d'infusions multiples.
Comme les feuilles flottent librement dans le gaiwan, vous pouvez les admirer libérer leur saveur et mieux évaluer le moment opportun de stopper l'infusion.
La quantité varie en fonction de la force du thé, la taille du gaiwan, vos goûts personnels. En général, en utiliser plus que dans une théière et faire infuser moins longtemps.
Sa température varie selon le type de thé. Utilisez le couvercle pour remuer les feuilles.
lorsque l'infusion est terminée (entre 10 secondes et quelques minutes). Incliner le couvercle pour qu'il soit légèrement de travers. Il doit y avoir une ouverture assez grande pour permettre à l'eau de s'écouler, assez petite pour empêcher les feuilles de s'échapper.
Expérimenter pour trouver la méthode qui vous semble la plus naturelle. Essayez d'utiliser votre pouce et votre majeur pour tenir le bord évasé du bol. Puis utilisez votre index, ou votre articulation d'index, pour maintenir le couvercle fermement en place. Vous vous brûlerez les doigts une fois ou 2 avant d'y parvenir, c'est normal !
Tenez votre gaiwan fermement, inclinez-le vers votre tasse ou un pichet si vous désirez servir plusieurs personnes avec une infusion homogène. Faites cela avec confiance, le thé se versera doucement. Donnez à votre gaiwan quelques petites secousses fermes pour vous assurer que tout le liquide est bien sorti. Si vous y laissez du thé, il continuera à infuser et aura un goût amer.
L'histoire de la poterie pourpre de Jianshui, également connue sous le nom de « jade rouge du Yunnan méridional », remonte à plusieurs centaines d'années. Sous la dynastie Song, il s'agissait de céramiques céladon ; sous la dynastie Yuan, de céramiques bleues et blanches ; sous la dynastie Ming, de céramiques grossières ; sous la dynastie Qing, de poterie dite violette ou pourpre. Aujourd'hui, elle est considérée comme l'un des quatre types de poterie chinoise les plus célèbres et représente l'art populaire traditionnel du comté de Jianshui, dans le Yunnan.
Comme une théière de Yixing, l'argile d'une théière de Jian Shui est légèrement poreuse.
L’argile de Jianshui contient un mélange de minéraux (fer, manganèse, quartz, kaolin, etc.) qui, après cuisson à haute température, gardent une micro-porosité contrôlée. Contrairement à une céramique émaillée (complètement vitrifiée), l’argile reste légèrement respirante.
Cette micro-porosité permet à la théière de retenir une très fine couche d’huiles et de composés aromatiques présents dans le thé. À mesure qu’on utilise la théière, ces particules s’accumulent et créent ce que les amateurs appellent la “mémoire” de la théière. Résultat : les infusions suivantes sont plus rondes et plus complexes, car elles bénéficient de ce dépôt aromatique.
L’argile adoucit les tanins et arrondit l’amertume de certains thés, surtout les pu-erh ou thés noirs corsés pour lesquels elle est particulièrement adaptée. Elle amplifie la profondeur des arômes et donne une sensation en bouche plus veloutée. Plus on l’utilise, plus le goût devient stable et harmonieux.
Les huiles du thé et les manipulations régulières nourrissent la surface de la théière, qui devient plus brillante et satinée avec le temps. Cela en fait un objet qui se personnalise : deux théières identiques deviennent différentes après plusieurs mois d’utilisation.
Dédiée à un type de thé : il vaut mieux réserver une théière en argile de Jianshui à une seule famille de thé (ex. pu-erh ou oolong), pour éviter le mélange des arômes.
Rinçage à l’eau claire : pas de savon ! On nettoie simplement à l’eau chaude pour ne pas détruire la patine.
Usage régulier : plus elle est utilisée, plus elle s’améliore.
Avant sa première utilisation, il vous faut "baptiser" votre théière avec le thé que vous aurez choisi pour elle. Ce procédé s'appelle "culotter sa théière", découvrez la marche à suivre.
Chaque modèle étant unique, de légères différences, notamment au niveau de la couleur (variable selon le type d'écran) des gravures, des motifs ou du volume, pourront être observées par rapport aux photos.
La céramique, même de la meilleure qualité, est une matière sensible aux chocs thermiques qui peuvent la fissurer :
- Réchauffer la théière avec de l'eau chaude avant d'y verser de l'eau bouillante
- Ne jamais placer une théière encore chaude directement sous l'eau froide
